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« La littérature est une chance de pouvoir
accéder à l'impossible » Ali Zamir
Ali Zamir est né en 1987 aux Comores. Il vit actuellement à Montpellier.
Est l’auteur de trois romans publiés aux Editions Le Tripode :
- Anguille sous roche, 2016 (prix Senghor) : Quelque part dans l'océan Indien, une jeune femme se noie. Ses forces l'abandonnent mais sa pensée se cambre :
dans un ultime sursaut de vie et de révolte, la naufragée nous entraîne dans le récit de sa vie...
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- Mon étincelle, 2017 : Étincelle est une jeune fille qui se retrouve à bord d’un avion qui relie deux îles de son pays, les Comores. Prise dans les turbulences du vol, et tenaillée entre deux liaisons amoureuses, elle va se remémorer certaines des histoires que lui contait sa mère, à commencer par l’histoire de sa naissance
- Dérangé que je suis, 2019 (Prix Roman France Télévisions 2019)
Ali ZAMIR
« Dérangé que je suis »
Editions
LE TRIPODE, 2019
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Présenté par les éditions Le Tripode :
Sur l’île d’Anjouan, Dérangé est un humble docker. Avec son chariot rafistolé et ses vêtements rapiécés, il essaie modestement chaque jour de trouver assez de travail pour se nourrir. Mais un matin, alors qu’il s’est mis à la recherche d’un nouveau client, Dérangé croise le chemin d’une femme si éblouissante qu’elle « ravage tout sur son passage ». Engagé par cette femme dans un défi insensé qui l’oppose au Pipipi (trio maléfique des trois dockers Pirate, Pistolet et Pitié), le pauvre homme va voir son existence totalement chamboulée.
Avec ce troisième roman, Ali Zamir confirme la place très originale qu’il occupe dans la littérature francophone, son don pour les récits incongrus et l’usage de mots rares. Dans Dérangé que je suis, la vitalité de sa langue se met au service de l’histoire tragi-comique d’un pauvre docker. Le mélange survitaminé des genres (on passe en un clin d’œil du drame à la farce) et la puissance ininterrompue des scènes font de ce roman-film virevoltant un bonheur de lecture. |
On a pu lire dans l’Obs :
En même temps que Dérangé rejoint les grands ingénus de la littérature, Ali Zamir revitalise la langue française en la plongeant, pour notre bonheur, dans l'océan Indien.
À la parution de Dérangé que je suis, ce même magazine a écrit : Lisez Zamir ! Cet hiver, où le roman français se flatte d'être neurasthénique et abuse de la sérotonine, la littérature la plus brûlante nous vient des Comores ».
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