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Cette année, les Echappées-livres changent de formule !

Littera 05 vous propose désormais, toujours en Partenariat avec la Médiathèque, des rendez-vous ponctuels en fonction des thématiques programmées par l'équipe de la médiathèque.

Ils auront lieu le vendredi à partir de 17h30 à l'étage de la médiathèque, en section adulte.

Les lecteurs, invités à s'installer autour d'une table de présentation de livres, pourront échanger sur leurs lectures. Un rapide panorama de la production sera présenté par Littera, en fonction du thème du moment.

Prochains rendez-vous:

le vendredi 15 novembre à 17h30

Terres d'Afrique

présentation de la sélection des livres nomades 2019-2020

avec lectures à voix haute d'extraits de textes.

 

Echappée-livres du 6 décembre 2019 à la Médiathèque

Les littératures nordiques

Ce sont les éditions Actes Sud qui, dès leur création en 1980, ont fait connaître les auteurs des pays nordiques au public français en créant la collection Lettres scandinaves. Puis, en 1991, les éditions Gaïa (repérables grâce à leurs fameuses pages roses) ont fait de la littérature nordique leur spécialité. Depuis, Gaïa a été rachetée par Actes sud, ses pages sont devenues blanches et son catalogue, qui privilégie toujours les auteurs nordiques, s'est diversifié.

Jorn Riel : « La vierge froide et autres racontars ». Gaïa, 1991. (Danemark)

1er titre publié par cette nouvelle maison d'édition qui a fait découvrir en France un certain nombre d'auteurs scandinaves non encore traduits.

La série des racontars arctiques est une suite de fictions brèves ayant toujours pour héros – ou anti-héros magnifiques – les derniers trappeurs du nord-est du Groenland, paumés hâbleurs, écrivains de pacotille, tireurs myopes, philosophes de comptoir devant un imbuvable tord-boyaux, bourrus bienveillants, tous amoureux de cet être cruellement absent de la banquise, la femme. L'autre veine, plus sombre, de Jorn Riel, raconte, dans Le jour avant le lendemain, des histoires d'amour et de mort, de chasse et de survie au pays des Inuit.

Peter Hoeg : « Smilla et l'amour de la neige ». Seuil, 1995. (Danemark)

Groenlandaise expatriée au Danemark, Smilla garde de son enfance une perception aigüe et un amour incommensurable pour les paysages immaculés. Quand le petit Esajas se tue en tombant du toit d'un immeuble, elle ne croit pas à un accident. Smilla sait lire les empreintes sur la neige : ce ne sont pas celles d'un enfant qui jouait, mais celles d'une proie qui cherchait à s'enfuir...

Sous la forme d'un thriller doublé d'une solide analyse ethnologique, l'auteur nous livre une réflexion sur la place des groenlandais, citoyens de seconde zone, dans la société danoise.

Arto Paasilina: « Le lièvre de Vatanen ». Denoël, 1993 - (Finlande)

L'auteur a passé sa jeunesse en Laponie, d'où il a tiré des récits tragi-comiques de la vie dans le Grand nord, qualifiés par les critiques de « romans d'humour écologique ».

Ses premiers romans sont du genre grinçant : Prisonniers du paradis, Le Lièvre de Vatanen, Un homme heureux, Le Meunier hurlant, La Forêt des renards pendus. La deuxième période est plutôt picaresque, avec Petits suicides entre amis, Le Fils du dieu de l'orage et Le Bestial Serviteur du pasteur Huuskonen.

Herbjorg Wassmo : « La trilogie de Tora ». Actes sud, 1995. (Norvège).

C'est l'ouvrage qui l'a fait connaître dans son pays et à l'étranger, rapidement suivi de La trilogie de Dina : épopées féministes, exemptes de mièvrerie, dans lesquelles les femmes apprennent à s'émanciper au prix de choix difficiles. Dans ses premiers romans, ses héroïnes sont des battantes, souvent victimes de violences familiales, condamnées au silence, mais qui ne se résignent pas. La deuxième partie de son œuvre est plus intime, fortement inspirée de sa propre vie, même si l'auteure ne s'y dévoile jamais totalement.

Per Petterson : « Pas facile de voler des chevaux ». Gallimard, 2006. (Norvège)

Ancien chef d'entreprise à la retraite, Trond Sander a décidé de se retirer dans une petite maison isolée de la campagne norvégienne. Il se remémore les événements de l'été de ses 15 ans, alors qu'il passait des vacances avec son père dans un chalet près de la frontière suédoise, en 1948.

Un roman mélancolique et contemplatif, à l'écriture lumineuse, sur les moments déterminants qui construisent la vie d'un jeune homme et les liens fragiles qui unissent un père à son fils.

Henning Mankell : « Les chaussures italiennes ». Seuil, 2009. (Suède)

A 66 ans, Fredrick Welin vit reclus depuis douze ans sur une île de la Baltique après qu'une faute professionnelle ait brisé sa carrière de chirurgien. La réapparition d'une ancienne maîtresse va briser sa routine et l'entraîner dans un voyage à la rencontre de sa fille, Louise, dont il ignorait l'existence, mais surtout à la découverte de lui-même. Un récit sobre sur l'amour et la rédemption.

Sofi Oksanen : « Purge ». Stock, 2010. (Finlande)

1992, l'Union soviétique s'effondre et la population estonienne fête le départ des Russes. La vieille Aliide, terrée dans sa maison au fin fond de la campagne, recueille une jeune fille, Zara, qui s'est enfuie de Berlin, où elle était contrainte à la prostitution.

A travers le récit des humiliations subies par les deux femmes, Sofi Oksanen retrace l'histoire de l'Estonie entre 1940 et 1990, occupée successivement par l'Allemagne et l'URSS.

Audur Ava Olafsdottir : « Rosa Candida ». Zulma, 2010. (Islande)

A 22 ans, Arnljotur quitte l'Islande pour rejoindre, sur le continent, un monastère dont il doit restaurer la roseraie. Il part avec, dans son cœur, l'amour de son père et de son frère autiste et le souvenir de sa mère trop tôt disparue. Sa nouvelle existence auprès d'un moine philosophe et d'une petite fille qui s'ouvre à la vie va transformer ce jeune candide. Un roman tout en douceur, à la fois tendre et triste, drôle et apaisant.

Jon Kalman Stefansson : « D'ailleurs les poissons n'ont pas de pieds » Gallimard, 2015

« A la mesure de l'univers » Gallimard, 2017. (Islande)

Ari, 50 ans, retourne en Islande après deux ans d'absence. Il se remémore sa jeunesse passée à Keflavik, ville portuaire du sud-ouest de l'île. Tour à tour, l'âpreté du climat et de la terre, la mer, l'amour, l'écriture, les choix de vie et les regrets, les blessures profondes, les histoires familiales, la pêcherie puis l'usine, un monde qui change... tout résonne dans le paysage des souvenirs qui accompagnent Ari vers ce retour inéluctable en le confrontant à lui-même.

Karl Ove Knausgaard : « Mon combat ». Denoël, 2012..... (Norvège)

Une autobiographie littéraire en 6 tomes, d'un réalisme rigoureux, dans laquelle l'auteur se raconte à travers une écriture brute, sans rien cacher des moindres détails de sa jeunesse, son mariage, ses échecs....Dans un pays où l’habitude est de ne pas parler de soi, Knausgaard s’est livré à un point tel que n’importe quel lecteur a l’impression de le connaître mieux qu’un membre de sa propre famille.

Un livre controversé dans son pays malgré son succès, car jugé trop impudique par ses proches.

Sara Stridsberg : « La faculté des rêves ». Stock, 2009. (Suède)

Roman inspiré de la vie de Valérie Solanas, cette féministe radicale qui tenta d'assassiner Andy Warhol en 1968. Une histoire à la fois drôle et tragique, ayant pour cadre l'Amérique des années 1930 aux années 1980, servie par de belles envolées poétiques.

Soffia Bjarnadottir : « J'ai toujours ton cœur avec moi » Zulma, 2016. (Islande)

Déboussolée, Hildur embarque vers l'île de Flatey pour honorer la dernière volonté de sa mère, Siggy. Cette dernière s'est éteinte en lui léguant une petite maison jaune, mais aussi un mal étrange qui lui fait perdre le nord. La chronique mélancolique, insolite et décalée d'un deuil. Premier roman.

Steinunn Sigurdadottir : « Le cheval soleil ». Héloïse d'Ormesson, 2008. (Islande)

Un récit où se rencontrent présent et mémoire. Li a une enfance marquée par l'indifférence de ses parents, des médecins trop occupés pour lui accorder de l'attention à elle et son frère. Quand Li rencontre le grand amour, elle a l'impression d'exister pour la première fois.

Gunilla Linn Persson : « Par delà les glaces » . Les Escales, 2017. (Suède)

Ellinor, 50 ans, vit en solitaire avec son vieux père sur une île de l’archipel de Stocklhom, hors du monde... Ses journées sont rythmées par le bateau taxi hérité de son père, dans une nature belle et sauvage ; réapparaît sur l’île, après bien des années, Herman, son amour d’adolescente. Des sentiments enfouis resurgissent peu à peu, levant le voile sur un passé douloureux qui a cristallisé sur une famille, à la suite d’une funeste tempête, cent ans auparavant.

Tove Jansson : « Le livre d'un été » Albin Michel, 1988. (Finlande)

Le récit d'une profonde affection entre une petite fille, sa grand-mère et la nature, l'espace d'un été sur une île du golfe de Finlande. Les journées s'écoulent lentement, faites de petits rien et de grandes aventures, chaque événement devenant à lui-seul une épopée. Un texte plein de tendresse.

Et nous avons évoqué plusieurs auteurs de romans policiers qui ont rencontré un grand succès en France, en particulier les suédois: Stieg Larsson: (Millenium), Jo Nesbo, Henning Mankell, Camilla Lackberg, mais aussi l'Islandais Arnaldur Indridason.