Gap -  Hautes-Alpes

Friday Black

Nana Kwame Adjei-Brenyah

Albin Michel, 2021

Traduit de l'anglais (USA)
par Stéphanr Roques

 

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Nana Kwame Adjei-Brenyah – Friday Black - Sable Polaire 2019 - traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Stéphane Roques - Albin Michel «Terres d’Amérique» - 2021

Nana Kwame Adjei-Brenyah est un jeune auteur né en 1991 dans le Queens à New York, de parents ghanéens. Son amour de la littérature l’a poussé à lire dès son plus jeune âge et sa rencontre à l’université avec un professeur de master de création littéraire l’a encouragé dans la voie de l’écriture alors qu’il travaillait parallèlement comme vendeur dans un centre commercial.
«Friday Black» est sa première publication. Fruit d’une longue gestation, ce recueil de nouvelles illustre une variété d’ inspirations et reflète les expériences de vie de l’auteur. Le style passe de la dystopie («L’ère», «Zimmer Land», « Friday Black») au surréalisme ( «Lark Street»), à la confession intime et au réalisme social («Les choses que me disaitma mère», «Le lion et l’araignée») mais toujours il mêle le fantastique à un réalisme magique dans des pages qui dressent un sombre portrait de l’Amérique contemporaine.

Les textes sont émouvants, déroutants, percutants, voire terrifiants, et cependant emprunts d’humanité par leur constat accablant : la société qui nous est décrite là est nauséabonde. Une voix intérieure, celle d’un jeune afro américain, observe cet «ensauvagement» du monde.- Dans un univers dystopique où les humains ont renoncé à l’empathie et à la fraternité, à leur liberté, au profit des pilules de «bien» qui permettent une optimisation chimique de leurs capacités dès l’enfance, «L’ère» évoque un monde dans lequel l’inégalité des êtres humains est assumée, un monde totalitaire.

- En proposant l’autodéfense comme distraction, «Zimmer Land» est un parc d’attractions qui offre l’exaltante sensation de se faire justice soi-même en tirant sur des agresseurs feints, mais immanquablement noirs. Divertissement assuré pour adultes et enfants !

- «Friday Black» est une satire du consumérisme où, lors de scènes d’hystérie collective le jour des soldes, les clients sont prêts à tout, jusqu’à tuer ou mourir, alors que les vendeurs, en rude compétition entre eux, gèrent avec professionnalisme le désastre.

- Autour du procès d’un américain blanc qui, se sentant menacé, a massacré cinq enfants noirs à la tronçonneuse et qui sera acquitté, la nouvelle «Les 5 de Finkelstein» porte la voix d’un jeune homme noir qui a intériorisé le racisme et tente de contrôler son « degré de noirceur».

Echo du mouvement Black lives Matter, dénonciation des maux de l’Amérique , du consumérisme déjanté, de la société du «tous contre tous», du poison des tueries de masse, «Friday Black» est une illustration réussie du pouvoir des mots , celui de la littérature qui peut racheter le monde en l’éclairant d’une juste part de lumière.

Présentation : Tiziana Champey