Alina  Bronsky, née en 1978, quitte la Russie à 13 ans pour venir s’établir avec sa  famille en Allemagne .
  Femmes  de lettres, elle publie plusieurs ouvrages dont 4  romans chez Actes Sud traduits en  français par Isabelle Liber.
          -  Cuisine tatare et descendance, 2012
          - Ma  vie n’est pas un roman, 2019
          - Le  dernier amour de Baba Dounia, 2019
          - La  tresse de ma grand-mère, 2021
          Elle  s’attache tout particulièrement à la   vieillesse, l’ émigration, la condition de la femme, ses récits sont  plein d’humour et empreints de la littérature russe qu’elle affectionne.
          Baba  Dounia est une femme âgée qui réalise son vœu le plus cher dans sa  vieillesse : retrouver sa maison et son jardin à Tchernovo, après la  catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl et en dépit des radiations .  Elle partage cette vie simple et frugale avec des voisins fragiles dans leur  psychisme et leur san. Elle trouve sa force en suivant sa propre voie.  P14 « Je suis contente qu’il n’y ait plus personne pour me faire la  leçon ». « J’ai tout vu et je n’ai plus peur de rien. »
  Cela  lui permet d’assumer des décisions éprouvantes et lourdes de conséquences pour  épargner ceux qui lui sont proches et qui vont bouleverser le cours de sa vie…
          « Le  ciel, j'en ai simplement parlé comme ça. Je n'y crois pas. Enfin, je crois bien  sûr au ciel au-dessus de nos têtes, mais je sais que nos morts ne sont pas  là-bas. Même petite, je ne croyais pas qu'on puisse se blottir dans les nuages  comme dans un édredon. Je croyais qu'on pouvait les manger comme de la barbe à  papa ».
          Alina  Bronsky nous plonge avec légèreté et profondeur dans une comédie humaine où la  vie simple au contact de la nature   trouve sa place d’honneur.
          (Présentation : Anne Prénat)